Novembre en retard - trilogie Parentalité - partie1

Trilogie sur la parentalité 
partie 1 


Cet été, j’étais en France voir une amie qui attendait un enfant. Elle est de ces amies rares, précieuses, que l'on garde à vie. Et cette amie, lors de ma grossesse, était très présente, soutenante et rassurante. La vie a fait que pour elle, je suis à des milliers de kilomètres. La présence virtuelle a aussi ses charmes de disponibilité même aux confins de la nuit, de spontanéité et d'emoticones...
Donc je suis allée voir mon amie avec son ventre habité et tout est revenu, remonté dans les souvenirs, ressenti dans les sensations. 

Voici l’origine de cette première trilogie sur la parentalité.



Un petit passage par Freud, pour notre premier questionnement, une simple phrase de 1898 :
« Ce serait théoriquement l’un des plus grands triomphes de l’humanité, l’une des libérations les plus tangibles à l’égard de la contrainte naturelle à laquelle est soumise notre espèce, si l’on parvenait à élever l’acte responsable de la procréation au rang d’une action volontaire et intentionnelle, et à le dégager de son intrication avec la satisfaction nécessaire d’un besoin naturel. »

Digérons tranquillement... 
 

Aujourd’hui, nous comprenons que les rapports sexuels sont à l'origine de la procréation, aujourd'hui nous avons les connaissances et les outils pour éviter qu'ils le soient, aujourd'hui nous savons  dissocier activité sexuelle et procréation.

Donc, hors malheureux cas,
nous en sommes venu.es à décider de vouloir (ou non) un enfant,
nous en sommes venu.es à décider de devenir parents.

Et au regard de l'histoire de l'humanité, c'est très récent.
Et au regard de l'actuelle situation de l'ensemble des femmes et des hommes sur notre planète, ce n'est peut-être pas la majorité.
Et de votre regard, pourquoi faisons-nous des enfants ?






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Freud S., 1898, La sexualité dans l’étiologie des névroses

Commentaires

  1. Bonjour
    Je suis devenu mere parce que je n'imaginais pas ma vie sans enfants et surtout je voulais les aimer comme on ne m'avait jamais aimer je voulais les rassurer leur tenir la main les couver comme une vrai louve ma vie mes enfants
    Jai choisis d'avoir mes 4 enfants sans tenir compte de l'avis de leurs peres respectif Oui car jai 4 enfants vivants de 3 peres differents que jai choisis moi pour avoir le meilleur dans ma progeniture et je ne regrette rien jai 2 filles et 2 garcons et je suis comblee.....

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  2. Alors moi je pense que nous sommes parfois sinon tres souvent soumis aussi a des jugements portés par la societé qui a priori ne sont que des prejugés à l egard d un couple qui fait pas d enfant. Nous subissons donc cette pression qui malheuresement fait qu on se sent 'moins ' que le couple à cote qui a 1 ou 2 enfants ou plus. On cherche dans cette situation par tous les moyens a procreer en vue de se conformer à ce que selon la societé et la famille élargie pensent être normal. De ce fait faire un enfant n est plus une decision qu on prend parce qu'on a envie d en avoir mais on fait des enfants pour plaire à la societé , à la famille. Néanoins je pense que l on peut aujourdhui decider d etre en couple et choisir volontairement ne pas concevoir sans etre jugé par autruit. Etre parent apres tout demande que nous soyons déjà assez mature pour faire nos propres choix en tenant compte des hauts et des bas et non vouloir plaire à l autre, ces beaucoup de sacrifices, faut etre pret et faut vraiment en avoir envie pour reussir ce role.

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